samedi 4 décembre 2010

Un simple livre...

Un simple livre, qui aujourd'hui
Les pages toutes jaunies,
Expose ses beaux récits
A qui? ..à moi qui écris!

Un noël sans famille.
Un livre de poésie.
Tout l'amour d'un fils
A son paternel étourdi!

Une nécessité de la vie;
De celle qui donne envie,
Comme la paille en fenil
En la paillasse du lit.

Petite anthologie.
Sans utilité d'un prix;
Grande poésie
Comme la Gaspésie.

Léo déc 2010


mercredi 22 septembre 2010

Ton sourire....


Ton sourire, Martine;
Généreux et contagieux
Comme en médecine.
Un éclat dans tes yeux!


Ta joie, Martine;
Celle des retrouvailles
Celle de ton estime.
Jouant avec la marmaille!


Tes larmes, Martine;
Celles des réconciliations
Sans jouer les mimes.
Pour toi la libération!


Ton coeur, Martine;
Celui de la compassion
Sans besoin de frime.
Toujours à ta façon!


Ton âme, Martine;
Celle qui aime la mienne
Sans raison ni rime.
Pour toi ce poème!

Léo septembre 2010.

mardi 31 août 2010

MAN OF FOOLISH MANERS.

j'ai un ami de longue date menuisier de son métier ; il est également buveur éthylique quand il ne menuise pas.
Converti assez jeune aux usages de Bacchus il se permet de diviser au gré des vieux Grecs. Ce personnage qui cambriole un musée, signant sa forfaiture par la remise du butin accompagnée d'une carte de visite personnalisée... le voilà devant le tribunal accompagné d'un disciple de Thémis. Le juge qui en est à sa dernière présence sur le banc de la magistrature se plaît à la chose; mais plus encore, la jurisprudence couronnera sa carrière d'une auréole bien méritée.

Toutes causes étant par ailleurs terminées, ne reste que la trame enregistrée du destin. La Couronne accusatrice devant l'admission intégrale des faits par la défense se déclare coi. L'honorable juge s'enquérant d'une impossible réplique devant de tels aveux, se voit offrir une "défense de farce" répertoriée une seule fois dans les annales judiciaires du pays. La plaidoirie singulière est tellement étonnante et inusitée que le procureur de la couronne s'abstint de toute réplique.

Le délibéré: Le magistrat ne tarda pas à revenir pour clore le débat . De son avis, c'était tout un privilège que d'être le décideur qui accepte "'une défense de farce"comme point d'orgue d'une carrière.Demandant au prévenu de se lever et avec un coup de maillet qui résonne encore dans les corridors du palais de justice,l'acquittement fut prononcé au grand désarroi de la victime,artiste- peintre bien connue et appréciée par l'accusé.. .La couronne avait le fardeau de démontrer l'intention coupable "mens rea" chez l'accusé ; Elle a failli à la tâche au grand étonnement des avocats spectateurs.

jeudi 15 juillet 2010

LETTRE D'OUTRE-TOMBE


Ma très chère Martine,

Je t'écris cette lettre en espérant que le facteur connaît ta nouvelle adresse. Hier j'ai appris la douloureuse nouvelle de ton départ; prématuré bien sûr mais oh! combien libérateur de la terrible maladie qui t'affligeait.

Tu as été un rayon de soleil dans ma vie à un moment où seul une Âme comme la tienne pouvait embrasser la mienne; je t'en suis éternellement reconnaissant.Toi et moi...c'était:" Un gars,Une fille".

Pour citer C.Baudelaire: " Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir"...Mieux que quiconque tu avais compris que c'est par l'amour que la vie s'accommode le mieux avec les autres.

Je te chéris de tout mon coeur et te donne rendez-vous loin des sombres corbeaux.

Ton ami, Léonard.



jeudi 24 décembre 2009

Où il y a des rivières,on construira des passerelles...

Le 24 décembre 2009.

Il est 18.02 h, devant mon ordi pour écrire ces quelques lignes.La photo que vous voyez est celle d'une très vieille passerelle qui n'existe plus aujourd'hui. Cette passerelle fût témoin de nombreux souvenirs de jeunesse. J'y ai vu pêcher une anguille de plus de 6 pieds, un monstre au corps gluant et noirâtre: un boa digne de Jim La Jungle.L'animal serait exceptionnel de nos jours mais pour l'époque(années 1956...)sa présence révélait plutôt l'égout à ciel ouvert qu'était notre rivière: le dépotoir municipale. Comme cette rivière séparait le village en deux, les berges jouxtant ses cours rivalisaient d'amoncellements hétéroclites; il faut bien comprendre qu'à l'époque la collecte des déchets commençait à peine,la conscience environnementale en était à ses balbutiements.
La passerelle c'est ce que la vie m'a enseignée: <>.

Le passeur.